vendredi, mai 18, 2007

 

Mauvaise Passe

Quarantenaire, Pierre quitte soudainement son travail et sa famille pour s'installer à Londres, en songeant à l'écriture d'un roman. Il déprime, n'a envie de rien, se laisser mourir tranquillement de bar en bar. C'est alors que Tom, sémillant jeune homme de 25 ans, le prend sous son aile. Il le soigne, l'héberge et lui file un petit job dans son café. Car Pierre, dans son élan destructeur, a brûlé sa carte de crédit, et par là même ses dernières attaches à sa précédente vie. Il croit repartir à zéro, tout recommencer, sur une base cool et funky.

En effet, Tom mène grande vie grâce à ses talents d'Escort. Il initie Pierre aux charmes de la prostitution masculine, et celui-ci, cultivé, loin des standards musclés, trouve sa clientèle : son agence sait le vendre ! Il rencontre même l'amour, une "collègue" de l'agence flash sur lui. En couple, il se sent soudain à l'étroit dans l'appartement de Tom. Un déménagement s'impose, sur les berges de la Tamise suite à un petit coup de folie. Pour s'acquitter du loyer exorbitant, il doit "travailler" davantage, les business women proposées par l'agence ne suffisent plus.

Il commence donc à recruter "large", de la bonne ménagère par exemple. Seulement, ce n'est pas une clientèle facile : moins fortunée, moins bandante (le caleçon minceur était moins répandu en 1999), prompte à tomber amoureuse... Beaucoup d'efforts pour moins d'argent donc. Et surtout la fatigue s'installe, difficile de gérer son planning et sa libido entre ses clientes et son amoureuse. De fantaisie accessoire, la coke devient indispensable à son équilibre.

Dérives, malaises, situations sans issues, le spectateur est interpellé par ces couples qui se déchirent et en appellent à un service d'Escort. Pierre cristallise sur lui ces échecs et se prend quelques coups au visage, quelques bleus à l'âme. Il n'est plus du tout professionnel et le paye. Au bout du rouleau, en manque de dope, il s'accroche avec Tom, tandis que son nouveau couple vacille.

C'est alors que sa femmme reprend contact : son père est mourrant, ça tombe bien, lui aussi dans sa tête. En s'installant dans la maison de son enfance, il accouche d'un roman expiatoire, libère son mal-être et revient à la vie. Le succès de ses aventures de gigolo est immédiat en France. L'adaption de son livre au Royaume-Uni est l'occasion de saluer Tom et de lui dédier son équilibre retrouvé.

Avant que quiconque s'inquiète, je rappelle que j'ai un vrai travail. Non, je n'ai pas tout quitté pour l'Irlande parce que j'étais proche de la trentaine ou à cause de difficultés dans mon couple. J'attends juste la naissance de ma fille ou un poste de Secrétaire d'Etat pour revenir. Je ne sais quel évènement est le plus probable, mais je suis choqué par le manque d'ouverture du gouvernement au niveau des loisirs et des professions : pas un seul gamer. De quoi hésiter à apporter mon soutien aux législatives.

jeudi, mai 17, 2007

 

Femme fatale

Un livre est à paraître sur l'origine de la candidature de Ségolène Royal : une blessure d'orgueil en 2005, liée à la maîtresse de François Hollande : Valérie Trierweiler. Cette brave femme est en charge du suivi du Parti Socialiste depuis 2004 dans l'hebdomadaire Paris-Match. Elle est également l'auteur de plusieurs portraits sur François Hollande lui-même, dans plusieurs journaux français. Moi qui croyait que Sarkozy contrôlait tous les médias, je suis déçu, il n'est pas si fort que le prétendent ses adversaires :'(. Il y aurait donc d'autres raisons que la pression médiatique pour expliquer sa victoire ? Nan, quand même pas !?

Par souci de neutralité dans le débat je rajouterai : Nicolas Sarkozy et François Hollande ont un point commun : un enfant de leur maîtresse (non non, je ne parle pas de Ségolène et de Cécilia). Le pouvoir c'est comme les femmes, on en veut toujours plus :). C'est rassurant cet aspect humain, même chez les plus grands. "Ecoute ma chérie, si même Nicolas et François, deux hommes à la volonté inflexible, commettent des impairs... Comment veux-tu que moi, mâle basique, je résiste...". C'est simple, il faut une femme qui baise comme une maîtresse, encore plus à 50 ans. Et réciproquemment, parce que Cécilia et Ségolène ne sont pas restées seules. Une belle victoire du féminisme.

jeudi, mai 10, 2007

 

Immanquable

LN : Tu m'écris de très belles choses, qui me touchent au plus profond.
eMp : Comme ma bite.

 

Moins que zéro

"Quels sont les deux plus gros mensonges du monde ?"
"Je vais te rembourser et : ne t'inquiète pas, je ne jouirai pas dans ta bouche."

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