lundi, juillet 31, 2006
I voted Jesus, blame me
Il y a quelques mois je tombais sur un reportage sur une jeune femme de 26 ans, belle, intelligente et... vierge. En effet, fervente catholique, elle attendait un engagement constaté par un prêtre avant de se livrer. Enfin en ce moment elle doutait un peu. Elle venait de rompre avec son ex après deux années de passion (non consommée).
Sur ce je fantasmais grave ; si les cathos étaient toutes des bonasses, semblables aux groupies de JP² lors des JMJ, c'était assurément un créneau à investir. Aussi décidais-je des les traquer. Non pas le jour du Seigneur ou au seins d'asso, mais sur le terrain que je maîtrisais le mieux, sur lequel j'étais le plus crédible dans mon nouveau Moi, internet.
Après quelques recherches je tombais sur le site n°1 des rencontres catho. Devais-je reprendre Sans_Atout ? Ou me laisser tenter par un jeu de mots ? Huile_de_Foi ? J'optais pour Sans_Attendre, parce que les cathos sont avant tout des loveuses, et qu'une fois l'administratif validé, des baiseuses insatiables (le saint-esprit de notre JC guide mes propos)
Aujourd'hui, j'ai reçu un message. Moi qui avait fais le deuil des rencontres virtuelles en me désinscrivant de Meetic.
"Bonjour, je suis Rose Flore et je souhaite faire ta connaissance. Si toi aussi laisse moi un message. Que Dieu te bns."
A la lecture de cette missive, vous avez compris que je ne pipotais pas. Dans mes excès de génie les plus prolifiques je n'inventerais pas un prénom pareil. Je suis en extase devant "Dieu te bns". C'est trop hype. Je vais le glisser partout, en concluant chacun de mes mails. "Kiss @+" c'est miteux à côté. Quelle divine claque. Rose Flore, épouse moi.
vendredi, juillet 14, 2006
L'actu
jeudi, juillet 13, 2006
Toute ressemblance avec...
barjo->putain
barjo->midi riz
barjo->soir pates
barjo->et le jour d'après
barjo->j'alterne
barjo->quel geek putain
rouafz0r>c deja mieu que de bouffer des cereales toute la journee
barjo->j'ai plus de lait
J'en conclus que la société à une part de responsabilité puisqu'il existe d'autres gens comme moi.
barjo->midi riz
barjo->soir pates
barjo->et le jour d'après
barjo->j'alterne
barjo->quel geek putain
rouafz0r>c deja mieu que de bouffer des cereales toute la journee
barjo->j'ai plus de lait
J'en conclus que la société à une part de responsabilité puisqu'il existe d'autres gens comme moi.
Perhmol
La campagne électorale battait son plein. Devant la baisse d'intérêt constante des électeurs pour les campagnes nationales, les scrutins plus locaux passionnaient. Et permettaient de justifier une fréquentation assidue des troquets auprès de sa compagne. On dénombrait dans le bourg de Perhmol, 2634 habitants, une licence IV pour 500 habitants. Sans compter les comptoirs semi-clandestins où l'on pouvait boire pour quelques sous. De temps à autres, la gendarmerie était confrontée à la griserie excessive d'un usager. Rompus à l'usage de la boisson, les hommes en uniforme avaient l'expérience et la sagesse nécessaire pour entrer dans la logique du tapageur, et le ramener à la raison, ou chez lui.
L'évènement politique assurait donc non seulement la paix des ménages, mais aussi le plein régime de l'économie locale. Car l'équipe municipale redoublait d'efforts pour justifier ses mandats. Les apéritifs et les repas, au profit d'une association ou d'une profession, se multipliaient ; des tracts vantaient un bilan solide et des lendemains qui chantent, avec l'appui de la Chorale si nécessaire. Le nombre d'animations et de manifestations culturelles prévues dans son futur programme était impressionnant. Ainsi, le maire, M. JAUREL, mettait tout son poids dans la bataille.
Les journalistes de La Quotidienne, ou plutôt « le » journaliste rattaché au suivi du canton, lui assurait un soutien tacite, en louant la finesse de la macédoine servie au repas du troisième âge. A vrai dire, ce n'était même pas partisan de sa part. Il faisait le simple travail du reporter rural, qui enjolive le peu de matière dont il dispose, et relate le quotidien de ses lecteurs pour s'assurer leur achat.
JAUREL se posait en tacticien auprès de son équipe : fort de ses précédents mandats, il affirmait contrôler l'opinion publique et les médias. Homme de terrain, de chasse comme de football, il avait pour et derrière lui, des conseillers fidèles, honorés par leur titre municipal et la confiance de ce grand chef. Il faut dire que JAUREL avait un secret : persuader chaque personne qu'il rencontrait de son importance, à ses yeux comme à ceux du monde. Eleveur prospère, il se souciait en apparence grandement de ses ouvriers et peu de ses bêtes. Maire plantureux, il mettait entre parenthèses la commune dans les séances municipales, au profit de ses chers conseillers. Ces soins constants lui permettaient de gérer les affaires, « ses » affaires après tout, comme il l'entendait, puisque les autres n'y entendaient rien.
En effet, la compétence de son équipe aurait soulevé des questions auprès d'un observateur neutre. Mères au foyer, paysans et retraités dans l'ensemble, ce Conseil des Miracles avait tout appris de la gestion municipale sur le tas. Mais après tout, c'était le lot de beaucoup de petites communes. Sauf que cette assemblée là, même sur le tas, n'avait pas beaucoup appris. Si bien que JAUREL exerçait un pouvoir absolu, nécessaire et salutaire.
D'ailleurs il était né très tôt pour le pouvoir. Il avait fondé un premier parti, composé d'agents secrets, dès le primaire. Sa dissolution après quelques récréations avait convaincu JAUREL d'une première vérité : les gens sont volatiles. Si les attirer demande un petit quelque chose, les conserver demande de gros efforts. Partant de là, il avait, avec une conscience de l'autre rare à cet âge là, eu un mot quotidien pour chacun, en vue de s'assurer le prestige permanent de chef de classe, d'année en année. Son altruisme reposait sur un besoin de reconnaissance à travers le pouvoir, la consécration. Il aimait bien être le chef, il faisait ce qu'il faut pour ça, et ça n'avait pas changé en grandissant. Il était toutefois dénué de l'ambition de tomber dans la manipulation de masse, de briguer un mandat régional ou national. A quoi bon être le chef de gens qu'on ne connait pas ?
Le libre exercice de la démocratie avait permis à une liste concurrente de défier le maire sortant. JAUREL prenait la chose avec philosophie. Même en se sacrifiant, on tombe toujours sur des mécontents et on fait nécessairement quelques envieux. Rien d'étonnant à ce que la propension à être chef soit supérieure à 1 sur 2534 dans la commune. Mais qui avait sa compétence, son étoffe et surtout son bilan ? On sait ce qu'on laisse mais pas ce qu'on trouve. Entre deux demis, JAUREL marquait des points.
L'évènement politique assurait donc non seulement la paix des ménages, mais aussi le plein régime de l'économie locale. Car l'équipe municipale redoublait d'efforts pour justifier ses mandats. Les apéritifs et les repas, au profit d'une association ou d'une profession, se multipliaient ; des tracts vantaient un bilan solide et des lendemains qui chantent, avec l'appui de la Chorale si nécessaire. Le nombre d'animations et de manifestations culturelles prévues dans son futur programme était impressionnant. Ainsi, le maire, M. JAUREL, mettait tout son poids dans la bataille.
Les journalistes de La Quotidienne, ou plutôt « le » journaliste rattaché au suivi du canton, lui assurait un soutien tacite, en louant la finesse de la macédoine servie au repas du troisième âge. A vrai dire, ce n'était même pas partisan de sa part. Il faisait le simple travail du reporter rural, qui enjolive le peu de matière dont il dispose, et relate le quotidien de ses lecteurs pour s'assurer leur achat.
JAUREL se posait en tacticien auprès de son équipe : fort de ses précédents mandats, il affirmait contrôler l'opinion publique et les médias. Homme de terrain, de chasse comme de football, il avait pour et derrière lui, des conseillers fidèles, honorés par leur titre municipal et la confiance de ce grand chef. Il faut dire que JAUREL avait un secret : persuader chaque personne qu'il rencontrait de son importance, à ses yeux comme à ceux du monde. Eleveur prospère, il se souciait en apparence grandement de ses ouvriers et peu de ses bêtes. Maire plantureux, il mettait entre parenthèses la commune dans les séances municipales, au profit de ses chers conseillers. Ces soins constants lui permettaient de gérer les affaires, « ses » affaires après tout, comme il l'entendait, puisque les autres n'y entendaient rien.
En effet, la compétence de son équipe aurait soulevé des questions auprès d'un observateur neutre. Mères au foyer, paysans et retraités dans l'ensemble, ce Conseil des Miracles avait tout appris de la gestion municipale sur le tas. Mais après tout, c'était le lot de beaucoup de petites communes. Sauf que cette assemblée là, même sur le tas, n'avait pas beaucoup appris. Si bien que JAUREL exerçait un pouvoir absolu, nécessaire et salutaire.
D'ailleurs il était né très tôt pour le pouvoir. Il avait fondé un premier parti, composé d'agents secrets, dès le primaire. Sa dissolution après quelques récréations avait convaincu JAUREL d'une première vérité : les gens sont volatiles. Si les attirer demande un petit quelque chose, les conserver demande de gros efforts. Partant de là, il avait, avec une conscience de l'autre rare à cet âge là, eu un mot quotidien pour chacun, en vue de s'assurer le prestige permanent de chef de classe, d'année en année. Son altruisme reposait sur un besoin de reconnaissance à travers le pouvoir, la consécration. Il aimait bien être le chef, il faisait ce qu'il faut pour ça, et ça n'avait pas changé en grandissant. Il était toutefois dénué de l'ambition de tomber dans la manipulation de masse, de briguer un mandat régional ou national. A quoi bon être le chef de gens qu'on ne connait pas ?
Le libre exercice de la démocratie avait permis à une liste concurrente de défier le maire sortant. JAUREL prenait la chose avec philosophie. Même en se sacrifiant, on tombe toujours sur des mécontents et on fait nécessairement quelques envieux. Rien d'étonnant à ce que la propension à être chef soit supérieure à 1 sur 2534 dans la commune. Mais qui avait sa compétence, son étoffe et surtout son bilan ? On sait ce qu'on laisse mais pas ce qu'on trouve. Entre deux demis, JAUREL marquait des points.
vendredi, juillet 07, 2006
Haha, c'était mon anniversaire...
Et vous me l'avez pas souhaité.
Join #fake-friendship on quakenet.org.
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jeudi, juillet 06, 2006
Soccer fever
Moro : y'a un bar à portos près de chez moi
Moro : ça fait du bien de pas les entendre
Moro : ça fait du bien de pas les entendre