mardi, novembre 07, 2006

 

May your dream come true

En attendant d'être fonctionnaire, je profite de la vidéothèque municipale. Lorsqu'un film classé tout public ou accord parental souhaitable est jugé subversif par la responsable, elle relève la censure à un niveau supérieur. Ainsi Girl next door bénéficie d'une étiquette Interdit aux moins de 14 ans. Quel est donc ce virulent pamphlet que l'on veut cacher aux générations précoces ?

L'accroche du film ou tagline est : Et si ta voisine était une star du porno ? Notez comme l'on parle directement au jeune qui tient la pochette en mains, en l'espèce moi. Celui-ci doit s'attendre à une comédie hilarante et ultra-sexy. Bref, il va se marrer et voir du cul ; que demander de plus. Un scénario ? Certains films ont l'air tellement nuls ou tellement bêtes que l'on est irrésistiblement attiré, même quand on s'attend au pire. Et parfois on a tort ! Car drôle et insolent, Girl next door sort du lot des teen-movies (L'express). Il envoie les bonnes vibrations (Première).

Malgré quelques longueurs, les vannes sont plutôt fines et second degré. La morale est sauve puisque le film est finalement une histoire d'amour ultra-rose (comme un clito). L'héroïne pécheresse est sauvée grâce à la pureté des sentiments du héros. Elle laisse tomber les tournages au profit du fils naturel de Flanders. Ce sera sa première et dernière compagne ; ONE LIFE, ONE GIRL.

Dans une interview accordée à Ouest France ou Pèlerin Magazine (impossible de me rappeler où je l'ai lu), Katsumi déplorait les remarques de type « j'espère que vous allez vous en sortir ». Peut-on s'épanouir en jouant dans des productions pour adultes ou est-ce une industrie qui utilise des naufragés que les braves gens doivent secourir ? De la nuance avant toute chose...

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