vendredi, août 10, 2007
Qui a dit...
"L'idéal, c'est que la presse soit organisée avec une telle finesse qu'elle soit en quelque sorte un piano sur lequel puisse jouer le gouvernement".
Le premier socialiste qui passe fera le lien avec Sarkozy. Et en profitera pour le traiter de fasciste quand il aura trouvé l'auteur de cette citation sur google.
Le contrôle des médias est un sujet complexe : jusqu'où peut-il faire gagner quelqu'un et le maintenir au pouvoir ? Quelle influence peuvent avoir les politiques sur les médias, ou inversement ? Je suis perdu sur le sujet pour l'instant, trop d'articles et d'arguments raisonnables à prendre en compte, j'y reviendrai.
Le premier socialiste qui passe fera le lien avec Sarkozy. Et en profitera pour le traiter de fasciste quand il aura trouvé l'auteur de cette citation sur google.
Le contrôle des médias est un sujet complexe : jusqu'où peut-il faire gagner quelqu'un et le maintenir au pouvoir ? Quelle influence peuvent avoir les politiques sur les médias, ou inversement ? Je suis perdu sur le sujet pour l'instant, trop d'articles et d'arguments raisonnables à prendre en compte, j'y reviendrai.
De la difficulté d'être antisémite dès lors qu'on apprécie la musique
Les russes sous des sous-hommes et les juifs ne méritent guère mieux que l'extermination. J'ai été mis en garde très tôt grâce à Mein Kampf ("mon combat"). La publication de l'ouvrage est encadrée ou interdite dans de nombreux pays, pas la Turquie, où il se classe DE NOS JOURS dans les meilleures ventes d'ouvrages. Ajoutons à cela un vieux fond d'islamisme et nous avons le candidat rêvé à une prochaine ouverture de l'Europe.
Mein Kampf est donc un best-seller intemporal et universel. Il traite d'ailleurs de la France, "inexorable et mortelle ennemie du peuple allemand". En effet, comme le rappelle Adolf lors d'une interview accordée à Bertrand de Jouvenel en février 1936, "les troupes françaises occupaient la Ruhr". Il fallait se dédommager sur le dos de la bête, dans la logique du Traité de Versailles.
"C'était le moment de la plus grande tension entre les deux pays. Oui, nous étions ennemis ! Et j'étais avec mon pays, comme il sied, contre le vôtre. Comme j'ai été avec mon pays contre le vôtre durant quatre ans et demi dans les tranchées ! Je me mépriserais si je n'étais pas avant tout Allemand quand vient le conflit... Mais aujourd'hui, il n'y a plus de conflit. Vous voulez que je fasse des corrections dans mon livre, comme un écrivain qui prépare une nouvelle édition de ses oeuvres ? Mais je ne suis pas un écrivain, je suis un homme politique. Ma rectification ? Je l'apporte tous les jours dans ma politique extérieure toute tendue vers l'amitié avec la France... Ma rectification, je l'écrirai dans le grand livre de l'Histoire !"
Avant d'être un maniaque dangereux, Hitler est surtout un stratège brillant. Ou pas pas le dernier pour la déconne au choix. Si le Club de l'humour politique se penchait sur l'avant-guerre, il serait un sérieux candidat. Donc, quelques années plus tard, le match retour a lieu et l'Allemagne occupe à son tour une riche partie de la France. 1-1. Sauf que la mémoire collective française a tendance a ne plus faire le lien entre les deux évènements. Peut-être parce que nos soldats n'ont pas veillé à organiser l'extermination d'une partie de la population sous leur contrôle, même si on peut présumer qu'ils n'ont pas été non plus particulièrement sympathiques.
Dès l'antiquité, "le christianisme invente l'antisémitisme théologique, il fait entrer dans l'interprétation de la religion officielle le principe que le Juif est mauvais en soi" (Jésus et ses disciples étant en effet Suédois). Hitler, partisan de l'Eglise catholique, propose donc une solution finale pour les juifs et songe à asservir toutes les races inférieures, dont les russes. Heureusement, l'investissement de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis permet de contrarier ses projets (vous savez, les deux pays libéraux (racine liberté) dont les dirigeants sont régulièrement traités de fascistes). Alors que tout est perdu, Hitler se retranche dans son bunker et se donne la mort sur un air de musique classique.
Peut-être pas sur Wagner, car Lew Besymenski, ancien membre des troupes d’élites chargé en mai 1945 de l’inspection du bunker, avait ramené un carton contenant les vinyles du Führer. A part les classiques allemands, figurent Borodine, Rachmaninov et Tchaïkovski, des artistes juifs et russes donc. Tchaïkovski a par exemple signé la bande originale du film "Maman j'ai raté l'avion", je l'ai même passé à ma douce pour bercer notre sommeil un soir. Ainsi donc Hitler, modèle de jusqu'au boutisme, aura finalement manqué de cohérence et trahit sa conviction que "l'art juif n'existe pas".
vendredi, août 03, 2007
++ Serrault
Tout le monde est venu lui faire kikoo à Honfleur, plus pour zieuter les personnalités présentes que pour saluer son oeuvre, d'après l'aveu de certains spectateurs aux journalistes.
Aussi ai-je lu de nombreux commentaires de type "c'est la France profonde de Sarko, des voyeurs amateurs de presse people". Je suis étonné par la capacité de certains internautes à placer une référence à Sarko partout. Surtout qu'ils viendront dénoncer ensuite l'omniprésence de notre Président :).
Bref, il serait donc honteux de venir à un enterrement d'acteur, avec du pop-corn à la main, comme on va au spectacle. Pourtant, il s'agit bien là d'une dernière représentation ? Par ailleurs, ma grand-mère le confirmera, aller à un enterrement est la première distraction du 3ème âge en milieu de semaine. Peu importe qu'on connaisse le défunt ou pas, cela fait une sortie ; et crée des liens, histoire d'avoir un peu de monde au sien.
De toute façon, en tant que catholiques, chaque décès d'un membre de notre communauté devrait nous concerner. Et si jamais le Seigneur nous rendait visite lors d'une cérémonie spectacle, il applaudirait avec la foule, juste après avoir flagellé les bonnes consciences et tous les donneurs de leçons (il s'était bien amusé avec Lady Di). Car comme le rappelle Luc (18:9-14) "LE PHARISIEN ET LE PUBLICAIN" :
"9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres :
10 Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre publicain.
11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ;
12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
13 Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé."
Le Dr. Wilbert Kreiss le décrypte ainsi :
- Le danger du pharisaïsme nous menace tous.
- Le pharisien est un homme qui se justifie sur le dos des autres; il constate leur injustice, se compare à eux, les méprise (V.9) et se déclare juste.
- Le publicain ne cherche pas à se comparer à d'autres, pas même à de pires que lui. Peut-être n'y en a-t-il pas... Il ne croit pas nécessaire "d'esquinter" les autres pour obtenir une éventuelle faveur de Dieu.
Cette thématique me semble définitivement moderne, même en dehors du contexte religieux, dans notre société. La condescendance guette beaucoup de gens lorsqu'on aborde la politique, la culture, le psg...
Avez vous remarqué que certaines personnes ont systématiquement un discours de Pharisien ? François Hollande, qui n'aime pas les riches ni tout ce que peut faire Sarkozy, Ségolène Royal, dont la pseudo-colère lors du débat télévisé de la campagne présidentielle en est un exemple éclatant, vos collègues de travail, qui balancent sur ceux qui s'activent encore moins qu'eux, votre partenaire sexuel, à chaque fois qu'il n'a pas joui.
Il y plus de 2000 ans déjà, Jésus nous mettait en garde : les pharisiens sont des mauvais coups. La preuve : François a quitté le domicile conjugal.