mercredi, février 21, 2007
Des recruteurs indécis
MEDIACOMPIL
Bonjour M. Bargain,
suite au test effectué chez nous le 30/11/2006, je me permets de revenir vers vous
afin de vous convier à un entretien d'embauche.
Merci de m'informer de votre disponibilité ou de votre indisponibilité,
Cordialement,
Valérie Bataille.
suite au test effectué chez nous le 30/11/2006, je me permets de revenir vers vous
afin de vous convier à un entretien d'embauche.
Merci de m'informer de votre disponibilité ou de votre indisponibilité,
Cordialement,
Valérie Bataille.
Rappel : aucun feedback sur les tests que j'ai passé, l'entretien se fait debout dans un hall ; le poste était à mi-temps les 3 premiers mois, en CNE par la suite... 3 mois... erreur sur le candidat Valérie ?
BNP PARIBAS
Bonjour M. Bargain,
Je vous appelle pour un deuxième entretien sur Paris...
Rappel : la RH m'avait sous la main à Nantes mais "ne pouvait pas voir tout le monde" la même journée ; ben ouais, elle allait pas finir après 17h. Pour les candidats non retenus le jour même, destination Paris... Elle fait ce qu'elle veut des 16 mendiants diplômés venus se disputer 3 à 4 CDD.
Aussi vais-je lui proposer un rendez-vous vendredi sur Quimper plutôt...
mardi, février 20, 2007
Wanted : French Gamemaster (Dublin)
Je prends ma voiture vers 15h jeudi. J'arrive 5 minutes trop tard le soir, je rate le check in pour l'avion. Je perds ma résa hôtel à Dublin, je dois acheter un nouveau billet, je vais au Formule 1 de Beauvais. J'appelle la recruteuse avec qui je suis en contact le lendemain. Elle me dit que c'est pas grave, qu'on va s'arranger. J'embarque le lendemain vers 11h. Normes de sécurité de fou, personne d'aimable.
Arrivée 1h30 plus tard mais -1h de décalage. Je prends le bus puis je marche après avoir récup une carte au syndicat d'initiative. J'arrive devant les bureaux de "Martina" vers 14h. Un autre français attend pour le poste aussi, il est arrivé mercredi et a postulé dans pas mal de boites. Dans la rue, on peut également capter quelques conversations en français. LN a vu un reportage cette semaine sur la "fuite des cerveaux" vers l'Irlande... Je n'ai pourtant jamais eu l'impression d'être traité comme un cerveau lors de mes entretiens... encore mardi dernier avec une filiale de la BNP à Nantes.
Après avoir vu Martina (manager mimi de -25 ans), je passe une série de tests : français, anglais, réponses théoriques aux clients, motivation... et connaissance du jeu pour 25% de la note. Avoir Sim qui squatte chez moi a un peu aidé. Puis petit entretien avec l'assistante de Martina pour préparer les questions types de chez ClientLogic. Les questions sont très gentilles par rapport aux entretiens français. Ce qui semble limite à un anglo saxon est très ordinaire en France. Le cabinet est avant tout là pour "vendre" son candidat une fois qu'il estime que c'est le bon.
Ainsi Martina appelle ClientLogic après les tests genre "je suis avec Erwan Bargain, c'est un super candidat, il faut absolument que vous le rencontriez avant de partir en week-end". Je prends un taxi pour y être le plus vite possible. Le manager de chez ClientLogic a aussi moins de 25 ans, l'entretien dure moins de 10 minutes, il mitraille et a l'air content de mes réponses. Il m'informe qu'il fera connaître sa réponse à Meghengroup, qui reviendra vers moi. Le ton est friendly mais la courte durée de l'entretien et mon habitude de me faire jeter en France me font douter. Mais objectivement j'ai quand même bien répondu, aux tests comme en entretien.
Vu l'heure du mail de Martina m'informant que tout est positif, ils ont rappellé direct.
Retour à l'aéroport, le billet de 19h30 est hyper cher, j'attends l'avion de 6:55 pour économiser un peu. Je repars vers le centre à la recherche du Merrion Casino, poker club réputé, mais sans le trouver. J'ai retiré du cash pour rien. De retour en France, carte à l'appui, j'ai l'impression d'être bien passé devant, mystère... La ville compte 8 casinos mais je n'ai vu aucune pub, affiche etc et je suis passé devant le plus grand sans le voir apparemment. La législation doit dire "faites ce que vous voulez mais discrètement". Je reprends le dernier bus pour l'aéroport, je passe la nuit sur un banc en attendant l'avion. Je découvre la réponse en rentrant le lendemain vers 18h.
Arrivée 1h30 plus tard mais -1h de décalage. Je prends le bus puis je marche après avoir récup une carte au syndicat d'initiative. J'arrive devant les bureaux de "Martina" vers 14h. Un autre français attend pour le poste aussi, il est arrivé mercredi et a postulé dans pas mal de boites. Dans la rue, on peut également capter quelques conversations en français. LN a vu un reportage cette semaine sur la "fuite des cerveaux" vers l'Irlande... Je n'ai pourtant jamais eu l'impression d'être traité comme un cerveau lors de mes entretiens... encore mardi dernier avec une filiale de la BNP à Nantes.
Après avoir vu Martina (manager mimi de -25 ans), je passe une série de tests : français, anglais, réponses théoriques aux clients, motivation... et connaissance du jeu pour 25% de la note. Avoir Sim qui squatte chez moi a un peu aidé. Puis petit entretien avec l'assistante de Martina pour préparer les questions types de chez ClientLogic. Les questions sont très gentilles par rapport aux entretiens français. Ce qui semble limite à un anglo saxon est très ordinaire en France. Le cabinet est avant tout là pour "vendre" son candidat une fois qu'il estime que c'est le bon.
Ainsi Martina appelle ClientLogic après les tests genre "je suis avec Erwan Bargain, c'est un super candidat, il faut absolument que vous le rencontriez avant de partir en week-end". Je prends un taxi pour y être le plus vite possible. Le manager de chez ClientLogic a aussi moins de 25 ans, l'entretien dure moins de 10 minutes, il mitraille et a l'air content de mes réponses. Il m'informe qu'il fera connaître sa réponse à Meghengroup, qui reviendra vers moi. Le ton est friendly mais la courte durée de l'entretien et mon habitude de me faire jeter en France me font douter. Mais objectivement j'ai quand même bien répondu, aux tests comme en entretien.
Vu l'heure du mail de Martina m'informant que tout est positif, ils ont rappellé direct.
Retour à l'aéroport, le billet de 19h30 est hyper cher, j'attends l'avion de 6:55 pour économiser un peu. Je repars vers le centre à la recherche du Merrion Casino, poker club réputé, mais sans le trouver. J'ai retiré du cash pour rien. De retour en France, carte à l'appui, j'ai l'impression d'être bien passé devant, mystère... La ville compte 8 casinos mais je n'ai vu aucune pub, affiche etc et je suis passé devant le plus grand sans le voir apparemment. La législation doit dire "faites ce que vous voulez mais discrètement". Je reprends le dernier bus pour l'aéroport, je passe la nuit sur un banc en attendant l'avion. Je découvre la réponse en rentrant le lendemain vers 18h.
mercredi, février 14, 2007
Sondage bis
Vu sur Agora Vox, "le média citoyen".
Êtes-vous favorable à l'homoparentalité ?
Oui 33%
Non 67%
votes: 2470
Nos sondages
- Vu le sérieux du site je doute donc que beaucoup de mineurs se promènent dessus et votent.
- La population interrogée est de 2500 contre 1000 pour un sondage classique.
- Surfer sur le net est théoriquement signe d'une certaine éducation, de moyens, d'ouverture... Or malgré tout le résultat est loin d'être progressiste. Ce n'est pas la France profonde qui va inverser la tendance. Quoique quand on se tape des animaux on relativise plus facilement l'homosexualité.
Conclusion : ce n'est peut-être pas un sujet à aborder pour les gros candidats avides de rassemblement...
Êtes-vous favorable à l'homoparentalité ?
Oui 33%
Non 67%
votes: 2470
Nos sondages
- Vu le sérieux du site je doute donc que beaucoup de mineurs se promènent dessus et votent.
- La population interrogée est de 2500 contre 1000 pour un sondage classique.
- Surfer sur le net est théoriquement signe d'une certaine éducation, de moyens, d'ouverture... Or malgré tout le résultat est loin d'être progressiste. Ce n'est pas la France profonde qui va inverser la tendance. Quoique quand on se tape des animaux on relativise plus facilement l'homosexualité.
Conclusion : ce n'est peut-être pas un sujet à aborder pour les gros candidats avides de rassemblement...
Les médias passent outre l'essentiel
André Bézu sera enterré ce jeudi 15 février à 14h15 en l'église Saint-Médard à Paris 5e, en bas de la rue Mouffetard où il résidait. Il sera ensuite inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
dimanche, février 11, 2007
Le mangeur de carte orange
"" Ce n'est pas exactement une histoire mystérieuse, mais j'ai une histoire de RER, qui date d'une dizaine d'années. Je n'en ai pas été moi-même le témoin, mais, connaissant bien ce dernier (un collègue de travail), je suis absolument persuadé de son authenticité.
Donc, le gars qui me raconte rentre chez lui après une dure journée de labeur, par le RER A. Il y a pas mal de monde dans la rame, mais il reste quelques places assises libres. A Nation, une vieillarde (de mise correcte, hein, pas une femme saoule, apparemment en pleine possession de ses moyens) monte et s'assoit près de lui, juste en face d'un jeune homme qui se trouve être aussi noir qu'un corbeau.
A peine installée, elle lance à la cantonade un retentissant : "Ça pue le nègre, ici." L'assistance éberluée lève les yeux de son Paris Boum-Boum (20 minutes n'était pas encore inventé) pour échanger des regards incrédules. Le jeune black ne moufte pas. Peut-être vexée de son calme apparent, ou au contraire fière du petit effet de sa saillie initiale et désireuse de s'affirmer comme l'incontestable auteur de ce trait d'esprit superbe de finesse et d'à-propos, la vioque réitère : "Ça pue le nègre, ici."
Tous les regards se tournent vers le jeune noir, qui, à nouveau, reste totalement impassible. Et, comme beaucoup sûrement, mon copain hésite entre la tentation d'intervenir pour moucher l'autre crevure et le choix peut-être sage de ne pas faire monter la mayonnaise en répondant à la provocation manifestement volontaire d'icelle, comme le fait sa victime.
L'arrivée du train à la station Gare de Lyon met un terme au moins provisoire à ces atermoiements, puisqu'une joyeuse bande de contrôleurs RATP entre au bout du wagon et entame son rituel d'examen systématique des billets. Comme les autres, la harpie sort son coupon de carte orange, non sans maugréer contre l'injustifiable effort auquel l'obligent ainsi à la fois une administration insupportable et les excès des sauvageons qui voyagent à l'oeil. Et, ticket en l'air, elle attend le peuple en costume vert.
Avec la vivacité inhérente à sa race, celle de ceux qui, depuis leur plus jeune âge, ont dû disputer leur pitance au python et au tamanoir, le black attrape le coupon, et il le bouffe.
La mégère pétrifiée de surprise a à peine le temps de bafouiller un caprin "Mais... Mais..." que la voix de la maréchaussée souterraine lui adresse sa mélopée familière : "Coooontrôle des billets, siouplééé". La vieille peau se décompose. "Mais... Mais c'est l'autre qui l'a mangé", fait-elle (sous elle) en montrant du doigt le ticketovore, vers lequel se tournent à nouveau les regards de tous dont le contrôleur. Toujours sans un mot, l'homme affiche une face que dispute la surprise à l'innocence bafouée. Et, autour de lui, et non sans réprimer un sourire, les passagers manifestent leur sidération devant le ridicule de l'accusation de l'autre tromblon.
"Madame, je vous demande de me suivre...
- Mais... Mais...
- Madame, je vous demande de me suivre, maintenant..."
Et la grognasse a disparu à Châtelet-Les Halles, encadrée par la police du métro, en maudissant le probable cannibale et la cohorte des veaux qui s'étaient tus devant le crime.
Racontez-la, ça fait toujours plaisir, une histoire vraie qui finit bien. ""
in Télépoubelle, blog dont le génie m'épate au quotidien. Son auteur anime aussi le très fin Course à l'Elysée.
Donc, le gars qui me raconte rentre chez lui après une dure journée de labeur, par le RER A. Il y a pas mal de monde dans la rame, mais il reste quelques places assises libres. A Nation, une vieillarde (de mise correcte, hein, pas une femme saoule, apparemment en pleine possession de ses moyens) monte et s'assoit près de lui, juste en face d'un jeune homme qui se trouve être aussi noir qu'un corbeau.
A peine installée, elle lance à la cantonade un retentissant : "Ça pue le nègre, ici." L'assistance éberluée lève les yeux de son Paris Boum-Boum (20 minutes n'était pas encore inventé) pour échanger des regards incrédules. Le jeune black ne moufte pas. Peut-être vexée de son calme apparent, ou au contraire fière du petit effet de sa saillie initiale et désireuse de s'affirmer comme l'incontestable auteur de ce trait d'esprit superbe de finesse et d'à-propos, la vioque réitère : "Ça pue le nègre, ici."
Tous les regards se tournent vers le jeune noir, qui, à nouveau, reste totalement impassible. Et, comme beaucoup sûrement, mon copain hésite entre la tentation d'intervenir pour moucher l'autre crevure et le choix peut-être sage de ne pas faire monter la mayonnaise en répondant à la provocation manifestement volontaire d'icelle, comme le fait sa victime.
L'arrivée du train à la station Gare de Lyon met un terme au moins provisoire à ces atermoiements, puisqu'une joyeuse bande de contrôleurs RATP entre au bout du wagon et entame son rituel d'examen systématique des billets. Comme les autres, la harpie sort son coupon de carte orange, non sans maugréer contre l'injustifiable effort auquel l'obligent ainsi à la fois une administration insupportable et les excès des sauvageons qui voyagent à l'oeil. Et, ticket en l'air, elle attend le peuple en costume vert.
Avec la vivacité inhérente à sa race, celle de ceux qui, depuis leur plus jeune âge, ont dû disputer leur pitance au python et au tamanoir, le black attrape le coupon, et il le bouffe.
La mégère pétrifiée de surprise a à peine le temps de bafouiller un caprin "Mais... Mais..." que la voix de la maréchaussée souterraine lui adresse sa mélopée familière : "Coooontrôle des billets, siouplééé". La vieille peau se décompose. "Mais... Mais c'est l'autre qui l'a mangé", fait-elle (sous elle) en montrant du doigt le ticketovore, vers lequel se tournent à nouveau les regards de tous dont le contrôleur. Toujours sans un mot, l'homme affiche une face que dispute la surprise à l'innocence bafouée. Et, autour de lui, et non sans réprimer un sourire, les passagers manifestent leur sidération devant le ridicule de l'accusation de l'autre tromblon.
"Madame, je vous demande de me suivre...
- Mais... Mais...
- Madame, je vous demande de me suivre, maintenant..."
Et la grognasse a disparu à Châtelet-Les Halles, encadrée par la police du métro, en maudissant le probable cannibale et la cohorte des veaux qui s'étaient tus devant le crime.
Racontez-la, ça fait toujours plaisir, une histoire vraie qui finit bien. ""
in Télépoubelle, blog dont le génie m'épate au quotidien. Son auteur anime aussi le très fin Course à l'Elysée.
Guess it again
10/ Splatman.
9/ Les putes enchantées.
8/ Pretty Nina.
7/ L'enfileur des anneaux.
6/ Phil de Nice.
5/ Naty a tout pris.
4/ Baise moi si tu veux.
3/ Le père noël est une pointure.
2/ La planète des seins.
1/ Pour une poignée de braquemarts.
Que du facile, désolé !
9/ Les putes enchantées.
8/ Pretty Nina.
7/ L'enfileur des anneaux.
6/ Phil de Nice.
5/ Naty a tout pris.
4/ Baise moi si tu veux.
3/ Le père noël est une pointure.
2/ La planète des seins.
1/ Pour une poignée de braquemarts.
Que du facile, désolé !
Zapping
Hier soir je suis tombé sur un film érotique avec ma douce. Acte simulé, parties génitales masquées, lutte acharnée entre un tatoué stéroïdé et une blondasse vieillissante à la peau pas nette. Comme la reproduction est explicitée en Sciences Naturelles à 13 ans, j'ai trouvé l'interdiction aux moins de 16 ans très peu justifiée. Paradoxalement, ce genre de téléfilm est surtout perturbant pour un adulte. Hélène a lâché un soupir exaspéré "on verra même pas une bite". Heureusement que son bonheur était à portée de main.
vendredi, février 02, 2007
Auto anime
Sondage
"Questionnés sur le candidat qui a marqué le plus de points cette semaine - sans jugement partisan - les sondés se prononcent à 41% pour François Bayrou, contre 27% pour Nicolas Sarkozy et 16% pour Ségolène Royal. Pour 63% des panélistes, le principal atout du président de l'UDF est son positionnement original qui renvoie dos à dos le PS et l'UMP."
Sondage réalisé les 30 et 31 janvier derniers, auprès d'un échantillon de 1.071 individus, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas et interrogés sur Internet.
"Super, Bayrou va gagner !". Je comprends votre réaction spontanée mais :
1/ Le sondage repose sur l'avis de 1071 individus.
2/ Ces individus ont été sondés par internet ; ce qui suppose l'appartenance à une certaine classe. Et la sous représentation de catégories sociales et de tendances politiques.
3/ Comment les instituts de sondage par internet opèrent-ils ? Disposent-ils déjà d'un fichier d'individus prompts à exprimer leur avis sur des sujets variés, donc nourrissant un certain goût de l'actualité ? Comment vérifier l'âge sur internet ?
Pendant la campagne, alors que les sondages se multiplient, il convient de les relativiser. Ils reflètent certes une tendance, la lassitude vis-à-vis de certains candidats ; mais gare à triompher trop vite. Toujours donné à 10 ou 11%, Le Pen ne manque jamais de franchir les 15%. Je pense malgré tout que le gouvernement d'union ne peut que séduire et propulser François au second tour. Là, un autre sondage, quelque soit son adversaire, François serait vainqueur !
Assez logique après tout. François / Sarko : la gauche se mobilise contre Sarko ; c'est l'ennemi juré, le candidat du Medef rappelle Bové lorsqu'il annonce sa candidature. François / Ségo : la droite ne va même pas hésiter et de plus en plus de socialistes soutiennent déjà François. François / Le Pen : pour que lui aussi ai le bonheur de faire 80%. ; le scénario idéal pour mettre en place son fameux gouvernement d'union.
Eternal sunshine...
Il y a quelques mois, il était question de sa candidature : il pouvait seul unifier la droite et le pays, contrairement à Sarko. De même, De Villepin et Alliot-Marie se réservaient. Alors que tout l'UMP tombait sur Royal lors de ses déclarations sur l'Iran, le parti reste discret sur les dernières déclarations de Chirac.
En effet, d'après notre Président, peu importe que l'Iran obtienne l'arme nucléaire, si jamais il devait s'en servir, contre Israël par exemple, il suffirait de raser Téhéran. Or justement, l'objectif de toute négociation concernant la prolifération des armes nucléaires a toujours été d'éviter quelques millions de morts potentiels. La presse américaine condamne donc ce que Chirac résume à une "boutade" ; et souligne que depuis son accident vasculaire-cérébral de 2005, ses propos seraient bien moins précis. Même Le Figaro abonde en ce sens à propos de sa dernière interview :
"Jacques Chirac est apparu distrait, cherchant les dates et les noms et se reposant sur ses conseillers pour combler les trous. Ses mains tremblaient légèrement. Quand il a évoqué le réchauffement de la planète, il a lu des notes imprimées en gros caractères et surlignées en jaune et rose."